Christine Clerc (Les conquérantes, douze femmes à l’assaut du pouvoir, NB février 2014), collabore à de nombreux médias depuis 1969. Sans doute à cause du parallèle que l’on peut faire entre le malaise actuel des Français et celui du printemps 1968, elle fait un résumé très documenté des journées de mai, centré sur le rôle joué par « le tombeur du Général », Daniel Cohn-Bendit, dont elle analyse le comportement. Elle souligne le désarroi et l’incompréhension des autorités face à la révolte étudiante, événements qui portent en germe le départ volontaire de de Gaulle en 1969. Pour étayer son propos, elle imagine une rencontre entre « Dany le rouge » et le Président. Le Général, réaliste, défend les valeurs traditionnelles. Le jeune anarchiste flamboyant essaie de lui faire comprendre qu’un nouveau monde doit remplacer l’ancien ! On peut s’interroger sur la pertinence du procédé… Ce mélange de faits réels et de fiction n’apporte rien de nouveau sur une période déjà très commentée. (D.A. et N.C.D.)
Le tombeur du Général
CLERC Christine