Février 1916. Les godillots reviennent d’une tournée nocturne pour laquelle ils se sont abstenus de demander une permission. Ils regagnent leur tranchée. En traversant une cour de ferme, ils rencontrent un paysan ulcéré des chapardages nocturnes et autres réquisitions. Un capitaine parvient à les tirer de ce mauvais pas. En échange, il souhaite bénéficier d’une aide pour dépanner sa voiture et permettre à son imposant convoi de camions de poursuivre sa route. Son arrivée dans la compagnie de Serpolet et de son caporal va être source de bien des étonnements. La relecture de la première guerre mondiale sous un angle humoristique n’est probablement possible que passées cette centaine d’années. Sans être une grande oeuvre, il y a de la légèreté dans cet ouvrage. Les personnages sont stéréotypés, sans grande imagination et les dessins sont un peu enfantins. L’histoire et le thème rappellent, à certains égards les Tuniques bleues, en moins caricatural.(E.B. et D.L.)
Le Tourniquet de l’Enfer (Les Godillots ; 4)
OLIER, MARKO