Venu à Hiroshima pour vendre des sacs plastiques, soi-disant révolutionnaires, un Irlandais tue le temps avant de reprendre l’avion du retour. À part la visite du musée de la bombe A et une promenade hasardeuse dans la ville, il petit-déjeune, déjeune et dîne en compagnie d’un écrivain, irlandais également, porté sur le whisky et la littérature graveleuse. D’autres personnages, tout aussi inconsistants, font des apparitions peu convaincantes.
Avec l’évocation de l’horreur du massacre de 1945, l’auteur dénonce la menace nucléaire, une société déshumanisée, les accords sordides pour l’élimination des déchets toxiques, la mondialisation… Ce premier roman traduit en français de Glenn Petterson déroute par son style abscons et rebute les lecteurs les plus bienveillants.