Le vent de l’aube.

BOURDON Françoise

Après la guerre, en 1919, ne parvenant pas à oublier le décès de son épouse et de leur petite fille, lors d’un bombardement, Paul s’en va rejoindre dans la Drôme son ami Vincent, propriétaire d’un mas. Accueilli avec chaleur par cette famille, Paul se remet à exercer son métier de soignant. Dans ce pays d’élevage de vers à soie, l’usine de moulinage des cocons emploie de nombreuses jeunes filles… Nevart, une  belle Arménienne, s’essaye aussi à la culture de la lavande. Paul est  très attiré par elle mais ne peut poursuivre une relation durable. Avec les premiers réfugiés allemands à la fin des années trente, arrive un jeune Juif, Erich. Entre Nevart et lui naît un bel amour. L’invasion nazie va tout bouleverser.

 

Comme souvent dans ses romans (Les Tisserands de la Licorne, NB juin 2005), Françoise Bourdon évoque une région et le savoir-faire des artisans en y faisant vivre des personnages attachants aux prises avec les terribles aléas de l’Histoire.