La deuxième guerre mondiale est finie. Chacun panse ses plaies. À Paris et plus particulièrement sur les marchés, la vie s’organise. Les marchands suspendus pour collaboration ou complaisance reprennent leur place, le marché noir est sévèrement puni… La vielle Adélaïde, « la lionne des marchés », fondatrice du syndicat de la profession, est toujours écoutée malgré son grand âge. Heureusement elle est épaulée par Antoine, un de ses fils qui lui a succédé à la tête de la corporation. Adrien, le plus jeune, essaie de faire oublier son rôle dans le gouvernement de Vichy et se lance de nouveau dans la politique.
Charles Lancar est écrivain et… vendeur sur les marchés parisiens ! Après quatre années d’occupation allemande (Les marchands, NB janvier 2001), la famille d’Adélaïde, plongée dans les conflits sociaux et politiques d’après-guerre, va s’aimer et se déchirer. Un univers pittoresque où l’humour est l’antidote de la mélancolie et des difficultés à survivre. Cette fois encore, Charles Lancar poursuit avec une belle sensibilité son analyse des comportements humains.