Dans un décor en plan fixe avec arbre et maison, une fillette joue au cerf volant avec son chien. Il fait beau, mais voilà que le vent se lève et un orage éclate ; des éclairs zèbrent le ciel ; le tonnerre gronde; il grêle. C’est une vraie tempête qui se déchaîne. L’arbre ploie, les branches se cassent. Puis peu à peu les éléments s’apaisent ; la brume se disperse ; la pluie cesse ; voilà l’arc-en-ciel. La construction du livre est simple et dépouillée. Sur la page blanche de gauche, une ligne de texte centrée. Lui faisant face, l’image à observer, ses formes, ses couleurs, les éléments immuables à retrouver et ceux qui changent sous l’effet de la tempête. Marie Saarbach joue avec les lignes géométriques et une large palette de couleurs traitées en technique mixte. Il se dégage une grande poésie de cet album à regarder comme un imagier. (M.-T.D.)
Le vent se lève
SAARBACH Marie