Près de 120 ans après les meurtres de Whitchapel, une jeune femme hérite de son grand-oncle une maison au sein même du quartier. Celui-ci était lui-même descendant du sergent Amos Simpson ayant enquêté en 1888 sur les meurtres commis par Jack l’Éventreur. La maison est « dans son jus ». Elle n’a pas bougé depuis cette époque. À tel point que le grenier regorge de témoignages et contient même une lettre d’Amos donnant la solution de cette énigme encore résolue. À l’aide de dessins soignés et réalistes, l’ambiance de vieux Londres de cette si célèbre année 1888 est parfaitement dépeinte. Le personnage de Jack, énigmatique et compliqué est plausible : torturé, constamment agressé dans son for intérieur, victime de ses pulsions. Le deus ex machina de la chute finale explique enfin la non résolution de ces crimes. L’histoire est plus vraie que nature, décrite au cours d’une analyse psychologique intéressante et tout en finesse. Ce treizième tome de la série est une réussite. (E.B. et D.L.)
Le véritable Jack l’éventreur (L’homme de l’année 1888 ; 13)
CÉKA, BLASCO-MARTINEZ Benjamin