Robert Giraud (La petite gamberge, NB dĂ©cembre 2016), mort en 1997, dĂ©barque Ă Paris en 1944. Apprenti journaliste, poĂšte, il connaĂźt des annĂ©es difficiles et partage souvent lâexistence des laissĂ©s-pour-compte. En 1955, quand paraĂźt « Le vin des rues », il connaĂźt une certaine notoriĂ©tĂ©. On le rĂ©Ă©dite aujourdâhui. Câest une chronique sans ordre logique, nourrie de son vĂ©cu des annĂ©es dâaprĂšs-guerre oĂč le « gros rouge » sert de fil conducteur Ă une virĂ©e de bistrot en bistrot, de trottoirs en maisons closes, des halles encore parisiennes à « la Mouffe ». On y rencontre de savoureux personnages : souteneurs, prostituĂ©es, clochards, petits voleurs, arnaqueurs de tout poil, que lâincertitude du lendemain lance dans des aventures oĂč le comique frĂŽle souvent la tragĂ©die. Le rĂ©cit abonde en expressions argotiques dont le sens peut Ă©chapper au lecteur car elles nâont plus cours ! Un tĂ©moignage sympathique, mais trĂšs datĂ©. (D.A.)
Le Vin des rues
GIRAUD Robert