Le voleur d’amour

Adrian van Gott est une énigme. Torturé, mystérieux, épuisé par les siècles déjà vécus, il collectionne les conquêtes mais vit seul dans son immense demeure nichée au cœur de Manhattan. Dans cette forteresse des hauts quartiers, il a amassé des livres, des tableaux, des souvenirs mais reste hanté par un douloureux secret. Car Adrian possède un don unique, un étrange et monstrueux pouvoir qui le condamne à dévorer l’amour d’autrui pour assurer sa survie.

Bien évidemment, l’analogie aux histoires de vampires, immortels suceurs de sang, se fait présente et parfois pressante. Mais ici, cette adaptation du roman de Richard Malka fait mouche par un dessin raffiné et de toute beauté.

Le graphisme est éblouissant et porte à merveille cette soif d’amour également source de vie car si on aime l’autre son amour nous « nourrit ». Le romantisme est de toutes les pages dans une série d’aventures souvent crues et toujours justes.

Chaudement recommandé…

(MT)