Ce quatrième tome de l’ « Histoire des sciences en bandes dessinées » (LJA septembre 2007) est divisé en trois chapitres. Le premier, théorique et très abstrait, aborde la querelle entre empirisme et rationalisme au travers d’une discussion entre Bacon et Descartes. Le second, plus intéressant, présente les progrès de l’astronomie, qui furent très importants au XVIIe siècle notamment avec Kepler et Galilée. Le troisième, le plus touffu, examine les nombreuses découvertes dans le domaine de la physique et s’achève sur les sciences naturelles. Les explications ne sont alors pas toujours suffisamment claires et détaillées, et les saynètes humoristiques, présentes tout au long du livre, deviennent envahissantes, d’autant plus lassantes qu’elles sont fondées exclusivement sur les chamailleries entre les personnages. Le résultat est un dernier chapitre un peu confus. Les dessins sont clairs, mais les couleurs très fades, et les personnages trop grimaçants. À lire de préférence avec quelque bagage scientifique.