Omar, Espagnol, fils de communiste traqué par le pouvoir, s’est pris de passion pour la navigation et pour la cuisine, fine et universelle. Travaillant dans un établissement parisien, il tombe amoureux de la belle Marina, danseuse et chanteuse : elle est roumaine et sa famille a souffert des sévices du régime de Ceausescu. Alternant souvenirs de jeunesse, expériences exotiques, péripéties de son métier, Omar raconte leur passion, essentiellement physique, sa partenaire étant très réservée sur son passé, sa personnalité profonde.
Hymne à de (trop) nombreux thèmes, gastronomie multiforme, sexualité débridée, alcool ravigotant, musique, L’eau à la bouche dépeint la recherche d’un échange affectif entre deux êtres dont le passé difficile a perturbé l’existence. Ce roman laisse une grande déception après Les imposteurs (N.B. mai 2000).