En Angleterre, une vieille dame devient « serial killer » après avoir été traumatisée dans son enfance par une grand-mère folle et meurtrière… Elle prend l’identité de ses victimes après les avoir tuées, puis les met en scène de façon macabre. L’inspecteur chargé de l’enquête souffre de synesthésie : les bruits déclenchent dans sa bouche des goûts, plus ou moins forts et supportables ; les voix d’enfants ont le goût de vanille, mais d’autres sentent la viande pourrie ou l’essence !
Après avoir été dans la police, Nigel McCrery, diplômé de Cambridge en histoire, est devenu journaliste et a écrit plusieurs romans policiers (L’oiseau de nuit, N.B. juin 2000) adaptés avec succès par la télévision britannique. Mais le livre écrite manque d’intérêt à cause du style caricatural, de l’intrigue invraisemblable et répétitive, des images répugnantes. Pas un personnage crédible, pas de « suspense », juste une accumulation de situations morbides.