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Au tournant du XXe siècle, un homme se prenant pour le dieu Dionysos commet en quelques jours quatre séries de crimes tous plus atroces et démentiels les uns que les autres. Tous visent les femmes des quatre plus riches actionnaires de la sucrerie locale et de leur personnel. Le policier Germinal, muté dans le quartier misérable de l’usine à cause de sa dépendance à l’héroïne, est chargé de découvrir l’assassin. On soupçonne un agitateur prêt à tout pour entraîner les ouvriers exploités à se révolter. Mais Dionysos est bien décidé à accomplir son destin de dieu vengeur en suivant à la lettre la tragédie des Bacchantes. Le démasquer semble impossible, il faut le courage et la perspicacité de Germinal pour y parvenir.
Le récit traîne en longueur, difficile à suivre, plein de détails macabres, accumulant perversité et misérabilisme. Une tentative d’explication de la psychologie du criminel par la critique sociale compense mal la lassitude causée par l’accumulation de visions cauchemardesques. La présence de plusieurs personnages atteints de malformations monstrueuses augmente encore le malaise du lecteur.