L’empreinte des choses cassées

GALLOIS Claire

Pour l’héroïne de Claire Gallois (son reflet à bien des égards) ce ne sont plus les questions qui sont à l’ordre du jour (Trahisons, NB mai 1997), mais les réponses. Forte de détenir une parole en majesté, au moment de prononcer son discours de récipiendaire à l’Académie française, elle va proférer – entremêlé de détails de sa vie – un réquisitoire contre la vieillesse et ses disgrâces, si criantes sous la Coupole.Sur un ton solennel et plein de morgue, elle va, telle un procureur, attaquer, dénoncer, revendiquer et cultiver le paradoxe. C’est méchant, rempli de dérision et passablement ennuyeux.