Sur un quai du métro londonien, Emma, voit se fermer les portes du wagon dans lequel son fils de deux ans est entré… sans elle. Panique ! Elle le retrouve à la station suivante sur les genoux de la femme qui, du train, lui a fait signe qu’elle prenait le bambin en charge. Mais celle-ci disparaît, l’enfant avec elle. Emma, seule, en butte à la méfiance, voire à la suspicion de la police, met l’énergie de son amour et de son désespoir à rechercher le petit garçon…
Un récit chronologique, jour après jour, et quelques retours en arrière pour brosser le portrait de l’héroïne, fournissent à ce premier roman de Abbie Taylor une structure linéaire. Les portraits se succèdent : jeune mère célibataire dépassée par une maternité non désirée ; femme en mal d’enfant ; forces de police incompétentes ; services sociaux maladroits ; jeune policier franc-tireur et perspicace… Les invraisemblances de la trame romanesque s’accommodent des multiples rebondissements de l’intrigue qui conduisent le lecteur jusqu’au dix-huitième jour et dix-neuvième chapitre d’une course contre la montre… couronnée, après une ellipse de quelques mois, par un happy end attendu.