À côté de Gianni dont il semble partager la chambre, le narrateur raconte sa vie. C’est celle d’un élève des « bons pères » ayant choisi tout naturellement d’entrer à la Trappe. Devenu curé pour vivre une expérience d’évangélisation, il est confronté à la difficile réalité de la vie du monde et à la souffrance d’enfants perdus. C’est en prison qu’il se retrouve avec Gianni, avant que, blanchi, il ne retrouve son monastère, pour en assumer la responsabilité.
Poursuivant « une interrogation sur les destins personnels », l’auteur dresse le portrait d’un prêtre confronté au soupçon de pédophilie. Tout est construit, parfaitement plausible, s’enchaîne comme coulant de source. Somme toute une histoire réaliste, bien écrite, mais qui ne suscite pas beaucoup d’émotion chez le lecteur.