L’enfant du premier matin

Après avoir assisté à la mort accidentelle de son père, le jeune Valentin fait des cauchemars pendant lesquels il parle une langue étrange. Sa mère l’emmène voir un psy sympathique, puis un exorciste qui les envoie vers une clinique isolée aux États-Unis ; là le garçon disparaît. D’autre part, en 1891, un journaliste parisien, invité à la Tour Eiffel, rencontre Alizia qui l’entraîne dans de folles aventures. Les deux histoires alternent, de plus en plus délirantes ; des nazis cherchent l’Arche de Noé, des enfants malades parlent “énochien”, on se retrouve dans l’Himalaya, dans une cité enfouie sous les glaces de l’Antarctique… Le Grand Secret sera découvert par l’enfant du premier matin.

 Comme dans son roman précédent (Les derniers jours de Paris, NB juillet 2009), l’auteur manifeste une imagination fertile, il mène le lecteur dans de perpétuels rebondissements, le dénouement est aussi extravagant que les aventures des deux héros et leur rencontre. Le style alerte maintient le suspense jusqu’au bout.