Parti Ă la recherche de sa mĂšre, un enfant trouve refuge dans un temple bouddhiste dĂ©labrĂ©. En songe, il entend un vieillard lui demander de sauver le temple pour retrouver sa mĂšre. L’enfant nettoie l’Ă©difice, le consolide puis le dĂ©core en dessinant un pin. Il s’endort en paix ; alors le pin se dĂ©ploie, et phĂ©nix, fleurs de lotus, papillons et dragons s’y posent. ĂmerveillĂ©, l’enfant les dessine sur le temple ; le dragon s’en Ă©chappe et l’emporte vers sa mĂšre. Ce conte traditionnel explique l’origine des peintures des temples bouddhistes. Pour protĂ©ger le bois de l’humiditĂ© et des insectes, les structures Ă©taient peintes, utilisant des couleurs issues de matĂ©riaux naturels. Cette peinture le « tanch’ĂŽng », est un vĂ©ritable vĂȘtement protecteur et dĂ©coratif, chaque couleur et chaque motif ayant un sens sacrĂ©. Les illustrations pleine page aux couleurs franches, fines et reprĂ©sentatives de la tradition corĂ©enne, accompagnent cette initiation artistique.
L’enfant et les couleurs de la vie
CHO Eun-soo, YU Moon-jo