Deirdre, une jeune femme séduisante, est dotée d’un étrange pouvoir, elle peut s’introduire dans les rêves d’autrui et en jouer en les modifiant. D’autres « guetteurs » existent, en général autistes, et c’est avec l’un d’eux, un pervers psychopathe, manipulé par un service secret sans scrupule, que Deirdre va entrer en conflit, au péril de sa raison.
L’auteur, sociologue, a pour habitude dans ses romans de mélanger science et charlatanisme (cf. L’enfant de cristal : une histoire de la vie enfouie, NB mars 2008). C’est sous une couverture identique qu’il aborde ici les phénomènes parapsychologiques. L’histoire est assez habile, on connaît après tout les expériences menées par la marine américaine (et russe) sur la télépathie. Avec un salmigondis de digressions politico-religieuses, de cruautés licencieuses et de bons sentiments, cette science-fiction, de lecture facile, ne surcharge ni l’intellect, ni la mémoire.