L’enfer, le silence (Blacksad ; 4)

DÍAZ CANALES Juan, GUARNIDO Juanjo

À la Nouvelle-OrlĂ©ans, Blacksad, le privĂ© Ă  tĂȘte de chat, et son acolyte, le reporter Week, sont engagĂ©s par Faust Lachapelle, un producteur mourant, pour retrouver un jazzman exceptionnel mais torturĂ© et dĂ©vorĂ© par la drogue, Sebastian Fletcher. Leur enquĂȘte s’avĂšre pleines d’embĂ»ches mais permet de mettre au jour un scandale Ă©touffĂ© depuis des dĂ©cennies.

Ce volume plonge dans un polar dense, Ă  l’ambiance malsaine comme le climat de la Nouvelle-OrlĂ©ans. Dans cette sĂ©rie, le zoomorphisme ne cherche pas Ă  fait rire mais ajoute une clĂ© de comprĂ©hension supplĂ©mentaire aux sentiments des personnages, tout en attĂ©nuant la violence de certaines vignettes. C’est d’ailleurs un des Ă©lĂ©ments qui font le succĂšs de la sĂ©rie. Le dessin rĂ©aliste, prĂ©cis et fouillĂ©, la mise en page variĂ©e et la mise en couleur soignĂ©e ajoutent encore Ă  la qualitĂ© de l’oeuvre. Une vraie rĂ©ussite qui se dĂ©vore.