Charles Wilmot est un peintre talentueux mais pas reconnu. Pour survivre, il participe à des tests médicaux concernant la salvinorine, dérivé d’une plante utilisée dans les rituels chamaniques. En raison des effets secondaires de cette drogue, il se dédouble, voyageant dans le temps et endossant la personnalité de Vélasquez. Il accepte de réaliser des copies de la fameuse Vénus au miroir, commandées par un mécène allemand aux antécédents troubles. Ce travail entraîne le héros dans une spirale infernale où la vérité et le faux s’unissent pour le déstabiliser. Michael Gruber (La nuit du jaguar, NB février 2009) reste fidèle à ses thèmes de prédilection : la folie, l’illusion de la réalité. Il conduit le lecteur dans les arcanes du monde de l’art et de la contrefaçon, l’univers des marchands et de l’argent, l’histoire des tableaux volés par les nazis et les transactions des musées. Sans vraiment répondre aux codes du roman policier, l’intrigue repose sur la recherche de la vérité menée par le personnage principal. Même si l’histoire de la peinture est bien documentée, c’est un peu long.
L’énigme Vélasquez
GRUBER Michael