New York, 1975. De chez lui, où il est devenu père au foyer à la naissance de son deuxième fils, John Lennon n’a que quelques marches à descendre pour les séances de psychanalyse au cours desquelles il se raconte. Petit garçon mal-aimé depuis sa naissance à Liverpool en 1940, il subit l’épreuve d’avoir à choisir entre ses deux parents. Il n’a que seize ans lorsqu’il rencontre Paul Mac Cartney et fonde avec lui le groupe des Beattles. Quelle difficulté alors pour cet homme, plein d’humour mais abandonnique, violent et drogué, que d’avoir à faire face à l’incroyable célébrité qui lui fait peur et le conduira à une mort violente…
David Foenkinos, dont on apprécie beaucoup l’humour et l’écriture (La délicatesse, NB septembre 2009), imagine les monologues du chanteur. C’est de l’intérieur que l’auteur brosse le portrait d’un homme génial et fragile – il s’est cru « plus populaire que Jésus » – qui a trouvé un certain apaisement auprès de ses femmes. Sa musique enthousiasme encore. Les biographes de Lennon sont nombreux mais David Foenkinos a trouvé, pour le trentième anniversaire de son assassinat par balles, dans un langage très simple accessible à toutes les générations de fans, des accents touchants.