L’Ensoleillée

Années quatre-vingt dans un village du Gard. Clarisse, vingt-six ans mène une vie heureuse, choyée par sa grand-mère et son amie, partageant le travail d’un oncle viticulteur dont elle est très proche. Quand il meurt, elle trouve une lettre qui la laisse désemparée. Elle hérite non seulement du domaine mais aussi d’une mystérieuse maison. Par ailleurs, il lui apprend qu’elle a été adoptée. Dès lors, soutenue par une amie très chère et son amour de jeunesse, elle n’a de cesse de découvrir la vérité, guidée par la photo d’une flamboyante jeune femme rousse, « L’Ensoleillée », sa mère.    Ce roman de détente reprend de façon assez maladroite, dans une intrigue trop fabriquée et pas très crédible, les thèmes du secret de famille, de la recherche des origines et celui, bien dans l’air du temps, de l’homosexualité féminine. Restent les descriptions de la nature méditerranéenne, l’évocation de la vie villageoise et agricole qui tiennent aussi une bonne place et… l’amour bien sûr. (A.C. et M.-N.P.)