Harry Cover, Pron et Hormone, Doryphore, Hagrip, Roguenroll, Bol-demorve, et autres : tout ce petit monde, qui macĂšre dans l’univers copiĂ©-collĂ© de l’Ă©cole de Poudrozieu, donne le ton. Car si le dĂ©cor et les personnages sont plus ou moins conformes Ă l’original, la ressemblance s’arrĂȘte lĂ . Pour peu que l’on ajoute Ă cette sauce un rondouillard Pernell, en marcel et culotte rouge, tapant la carte avec des rennes avinĂ©s, petits malfrats Ă peine vĂȘtus d’un slip, la perplexitĂ© s’installe. D’autant que le scĂ©nario dĂ©lirant – que l’on s’empresse d’oublier – ne fait pas dans la dentelle, et que la morve et les dĂ©goulinades de potirons Ă©crasĂ©s giclent sur les pages aux couleurs franchement agressives, et au trait ravageur. Sans parler du match de « bourpifch », oĂč des cuvetttes de toilettes remplacent les balais traditionnels des apprentis sorciers se battant Ă la dĂ©loyale pour conquĂ©rir le roulodpĂ©kitch ! Au final, on dĂ©teste franchement le cĂŽtĂ© « Harry chez les crados », iconoclaste et vulgaire de l’ensemble, ou on prend le parti de rire de toutes les allusions dĂ©tournĂ©es par un humour au ras de la culotte… celle d’Hormone, bien sĂ»r ! Ă chacun ses goĂ»ts !
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