L’envers du feu

Au cours d’une fête à Brooklyn, Alexeï, jeune émigré russe amnésique, a le coup de foudre pour Natalia, à peine entrevue. Pendant la soirée, elle tombe du neuvième étage et se tue, non sans lui avoir fait parvenir un billet avec un nom de lieu russe. Perturbé par un passé qu’il ne peut appréhender, troublé par le souvenir de Natalia et son mystérieux message, il part pour la Russie. Au retour, sur le conseil de son meilleur ami, un étrange et séduisant Russe new-yorkais, il s’arrête à Paris pour consulter une psychanalyste. L’aidera-t-elle à résoudre la double énigme qui le tenaille ? Anne Dufourmantelle a consacré plusieurs ouvrages à la psychanalyse dont elle a fait son métier (Puissance de la douceur, NB novembre 2013). Dans ce premier roman au suspense agréablement soutenu et aux époques habilement mélangées, elle en fait la vedette et le fil conducteur original et astucieux qui conduit son héros dans la quête de ses origines et de son amour perdu. Elle en expose avec finesse les techniques, sans jamais tomber dans la lourdeur pédagogique, donne couleurs aux sentiments d’Alexeï et aux nombreux rebondissements. Son style vif et léger ajoute au plaisir d’un scénario bien ficelé. (L.K. et B.Bo.)