Le jour de ses 16 ans, Magnus se découvre fils d’un dieu nordique, chargé de retrouver l’épée abandonnée par son père et de… sauver le monde – ou plutôt les mondes de ce panthéon guerrier. Adieu Boston où il survivait dans la rue, sa mort lui ouvre les portes du Walhala, guidé par une jolie walkyrie, aidé de deux anciens copains de galère qui se révèlent un nain fashion victim et un elfe sourd-muet.
Contrairement à Percy Jackson, il ne tâtonne pas avant de se découvrir demi-dieu tout de suite dans le bain (et dans le fleuve), il improvise pour survivre dans ce(s) monde(s) régi(s) par la violence et par la mort, éternellement recommencée, pour les élus de ce drôle de paradis. Ses à-peu-près et son humour potache tranchent sur l’ambiance Crépuscule des dieux. Des personnages hauts en couleur mettent un peu de fantaisie : une divinité marine qui collectionne les enjoliveurs et autres cochonneries balancées par les hommes, un dieu, frapadingue de séries télé. Façon de se suicider à terme des humains, par abrutissement de l’espèce, du moins ceux qui survivraient à la pollution. Quel rôle va jouer l'(ex)walkyrie syrienne et musulmane, vraie guerrière ? Ce panthéon peu aimable et mal connu peine à soutenir l’intérêt. (R.F. et F.C.)