Dans une fratrie de cinq, un enfant se sent différent des autres ; le seul qu’intriguent les cinq poches toujours fermées de la robe de leur maman. Cahin-caha, en grandissant, il rentre dans le rang. À la mort de sa mère, il hérite des cinq poches accompagnées d’une lettre. Que va-t-il y trouver ? Que va-t-il apprendre ?
Jean-Louis Cousseau écrit une belle histoire sur l’acceptation de soi, un conte de formation. Chaque poche contient un objet dont l’utilisation –métaphorique- aidera à vivre en étant soi-même, sans céder au conformisme. Leçon de confiance en soi, éloge de la sensibilité de chacun, plaidoyer en faveur du rêve, toutes richesses bonnes à transmettre, comme on les a reçues. Le message est simple et pudique. Les illustrations ont la douceur du papier froissé qui leur sert de support. Les couleurs, un peu passées, mettent en scène, dans un décor plein de charme mais désuet, une tranche de vie où les émotions des personnages affleurent en demi-teinte