Les alchimistes (La flamme et l’orage ; 2)

En échange de la vie de sa fille, atteinte d’un mal mortel, le professeur Krumwick a voué son âme à la Flamme, et trahi de ce fait le groupe des Alchimistes. Pourchassés, ces derniers luttent dans l’ombre contre les sbires du Capitaine Colran, séduit par les charmes de Dahliane. Fiancée contre son gré au capitaine, celle-ci est amoureuse d’Estevan, le chef des Alchimistes, qui n’est autre que le fils de Lord Davendish, lui aussi au service de la Flamme, créateur des robots de combat qui asservissent le peuple. Quant à Léor, il découvre peu à peu l’importance du pouvoir qui lui a été inoculé à sa naissance.  Moment stratégique : Léor prend conscience du rôle qu’il va avoir à jouer et Estevan assume lui aussi sa place de chef des Alchimistes. En arrière-plan, deux autres personnages veillent sur le destin de Léor. Tout cela sur fond de déchaînement des forces de la Flamme, de combat de robots, de stratégie et de magouilles politiques autour du bras actif du pouvoir. Dans cet univers fantastique bien construit, le récit allégorique traite avec une certaine finesse des rapports entre religion et pouvoir, et de la manipulation des masses avec des accents de fable messianique. À suivre avec intérêt… (M.T.)