Les Amants de Francfort

Francfort, semaine de la Foire aux livres ; une soubrette trouve, dans une chambre d’hôtel, un couple nu, enlacé et assassiné ! Florent, éditeur, est revenu en Allemagne à contrecoeur, bien des années après l’exécution de son père par la bande à Baader. Il subodore un lien entre ce meurtre et les deux années de silence dans la vie de son grand-père, de 1943 à 1945. Le cancer de sa femme accélère son désir d’en savoir davantage. Une liaison torride nouée à Francfort donne le rythme de sa quête.

Construit comme une chasse au trésor, ce livre qui donne les clés de toutes les énigmes, y compris du meurtre du début, est une plongée dans les mystères de la dernière guerre, thème cher à l’auteur d’Une  ombre, sans doute (NB juillet 2008). On retrouve le style de Michel Quint, télégraphique, pittoresque et violent. Le rythme est soutenu, les surprises fréquentes ; il se lit vite, sans souci des invraisemblances, grâce à l’élan vital qui l’anime.