Les amants du Rialto (L’art du crime; 8)

C’est le grand retour : Levina, dans toute sa gloire, vient donner à Venise la pièce créée pour elle par Donizetti à l’époque de leur grand amour. Lorenzo, lui, est un jeune homme abandonné à sa naissance et confié au Père Vidalia. Il a deux rêves : épouser la belle Antonella et  donner la réplique à la diva. Mais pourquoi est-il recalé à l’audition malgré son talent exceptionnel ? Et par quel mystérieux enchaînement de circonstances le garde du corps de l’actrice est-il amené à assassiner le prêtre ?   Plaçant le récit à Venise, à l’aube du XVIIIe siècle, ce volume est riche de belles vues sur la période de gloire de la sérénissime et de ses prestigieux habitants. Il entraîne dans une intrigue serrée, révélant progressivement les liens entre les personnages et préparant une fin surprenante, mais inéluctable. Très dense, l’image est expressive. Parfois caricaturale pour dire la méchanceté de certains hommes, elle sait aussi se faire douce pour magnifier les yeux verts de la belle Antonella. (Br.A. et V.L.)