Paris. Le palais de l’électricité éblouit visiteurs et ouvriers à l’exposition universelle. Deux anarchistes préparent un attentat contre ces industriels forcément exploiteurs. Klement s’ébat avec sa belle Éthiopienne, mais Victor veille, qui va dénouer les noeuds de cette histoire secrète derrière laquelle se cache le grand manipulateur, Alec. Du moins le croit-il, car Léna apparait. Léna et Alex, les amants effroyables… C’est l’effervescence à Paris ! Toute l’ambiance est là, le dessin envoûte, présente des maisons closes, un restaurant, le pavé parisien, la butte Montmartre, et des personnages certes typés, mais c’est le parti-pris de la série. En effet, celle-ci reste basée sur la perversité des êtres, qu’ils soient idéalistes anarchistes ou bourgeois nés une cuillère en argent dans la bouche. Ce tome clôt une série récompensée par plusieurs prix. Tout se dénoue, d’où un suspense finissant, mais le rythme et le style flamboyant savent captiver ! (Br.A. et C.D.)
Les amants effroyables (L’assassin qu’elle mérite ; 4)
LUPANO Wilfrid, CORBOZ