Anna est banquière, passionnée par son métier. Hélène, journaliste, souhaiterait écrire l’autobiographie d’Anna. Devenir son nègre en quelque sorte… Elle rencontre son patron, son mari, ses enfants, et développe un solide complexe d’infériorité face à la réussite de la belle « tradeuse ». Bientôt Hélène sort de son rôle, donne des conseils sulfureux tandis qu’Anna, ancienne séductrice en série, applique dans ses relations avec les hommes les principes de la finance… Les deux héroïnes occupent alternativement l’espace par le biais de journaux intimes, de retranscriptions d’interviews et de mails. Peu à peu elles exercent une influence l’une sur l’autre. On les voit vivre sans que notre intérêt soit vraiment éveillé. Hélène végète en se bourrant de gâteaux, Anna drague à l’aide de théories peu probantes. Dans cette bulle de spéculation amoureuse, accompagnée d’une satire du monde des marchés, que de complications inutiles qui alourdissent et rallongent l’intrigue ! L’idée originale du roman était prometteuse, mais l’argumentation ne convainc guère et on se traîne !
Les amants spéculatifs
RISSER Hélène