Les amis du paradis

Dans un bourg en bord de mer, au « Paradis », magnifique cinéma délabré, un vieil homme, Camille, projette le dimanche soir des films anciens. Antoine, jeune bricoleur rêveur, l’aide en cas de panne. Camille meurt lors d’une nuit glaciale, mais son fantôme apparaît à Antoine qui veut sauver le cinéma. Rose, violoncelliste mondialement célèbre, a décidé d’abandonner sa carrière et revient dans ce village où elle passait jadis ses vacances et bâtissait des châteaux de sable avec Antoine. La mairie décide de vendre le Paradis à un riche industriel qui veut en faire un parking. L’auteur (Une collection de trésors minuscules, NB juin 2014) a écrit des oeuvres pour la jeunesse. Ceci explique sans doute son goût pour des scénarios invraisemblables, faisant de son roman un conte un peu enfantin et plein de bons sentiments. Un fantôme bienveillant prêchant la bonne parole, un gentil touche-à-tout qui tente un casse pour briller aux yeux de celle avec qui il jouait enfant, une artiste connue qui veut abandonner son instrument. C’est gentil, mais le manque d’épaisseur des personnages, une langue sans grande originalité, et un dénouement prévisible ne captivent guère. (M.F. et P.B.)