Les Anonymes

Washington, 11 novembre 2006. Un livreur de pizzas découvre le corps sans vie d’une certaine Catherine Sheridan. Strangulation, étiquette de bagage nouée autour du cou, forte odeur de lavande : c’est le mode opératoire du « tueur au ruban » qui a déjà trois victimes à son actif. Robert Miller et son équipier Al Roth, les inspecteurs chargés de ce qu’ils pensaient être une banale enquête criminelle, mettent le doigt dans un engrenage aussi dangereux que stupéfiant.

Les Anonymes est le troisième roman de R.J. Ellory traduit en français (Vendetta, NB,nov 2009). Cette semaine d’enquête, remplie de contradictions, d’incohérences, de non-dits, s’avère être un véritable casse-tête ! Avec beaucoup de tours, de détours parfois trop bavards, le roman policier se transforme en fresque historico-politique. Remontant aux événements internationaux des années quatre-vingts, le fonctionnement de la CIA est décrypté intelligemment. Malgré ses sept cents pages, ce roman tient en haleine jusqu’au bout.