Les aventures fantastiques d’Hercule Barfuss

Hercule naît en 1813, nain hydrocéphale si difforme que sa mère, très jeune prostituée, en meurt. Pas d’oreilles, pas de bouche, pas de bras… il est surnommé Barfuss, Barefoot, Va-nu-pieds. Mais il est plus que surdoué : télépathe, il comprend ceux qui l’approchent et sait influencer leurs pensées et leur comportement… Organiste extraordinaire, il entend la musique dans sa tête et joue avec les pieds. Des épreuves inouïes et des aventures périlleuses l’attendent. Lui n’a qu’un but : retrouver celle qui est née le même jour que lui, au même endroit, et dont il est amoureux fou. Amour partagé…

Pour donner vie à cet extraordinaire personnage, se déploie une imagination extravagante. Hercule devrait mourir cent fois… mais non ! En revanche, que de morts, de tortures et de cruautés autour de lui. Certes, la réalité n’est pas rose, mais là elle est vraiment noire. Et autant l’auteur monte très haut, en évoquant les pouvoirs extraordinaires de l’esprit, et descend très bas, en sondant les turpitudes de l’âme, autant son style est plat et conventionnel. Tout le roman est un flash-back, raconté par l’arrière-petit-fils du héros, et l’auteur désamorce régulièrement le suspense en annonçant la suite. Dommage.