Les baisers du soleil

En novembre 1940, à Alger, Marlène est le premier enfant du « poup » et de la « moum ». Quatre frères et soeurs suivent. Être l’aînée d’une famille pauvre est parfois difficile. Elle invente des mensonges pour embellir la vie et rêve de célébrité. Après un passage par la rue Blanche et le conservatoire de Paris, le besoin de reconnaissance est le fil conducteur d’une carrière fulgurante au cinéma où elle côtoiera les plus grands : Claude Berri, Les baisers du soleil, c’est lui, amoureux de ses taches de rousseur, Yves Montand… René Clément… Annie Girardot… Sergio Leone : l’orgueil, la muflerie, l’hypocrisie et la mesquinerie, mais aussi la bienveillance, la délicatesse, l’honnêteté. Elle a trente-neuf ans lorsqu’elle rencontre Walter, son mari. Mère comblée par la venue des jumelles, elle se découvre une vocation de conteuse. Récit autobiographique vivant, drôle, pudique, décousu peut-être, mais quelle spontanéité ! Il témoigne du bonheur de vivre et révèle une belle sérénité.