Dans le jardin de Juliette, il y a un arbre où vivent les boulzoreilles, petites bêtes rondes et poilues avec des ailes de chauve-souris. L’hiver, l’arbre est un grand cèdre qui leur sert de trampoline. Au printemps, il se transforme en un magnolia aux grandes fleurs mauves et blanches. Quand Juliette s’endort à son pied pour la réchauffer, les boulzoreilles forment sur son dos une couverture et Georgio le plus gros un doux oreiller. L’été, l’arbre se couvre de fruits c’est un pommier. À l’automne, il devient érable et Georgio (ou Georgia ?) de plus en plus gros, rouge comme les feuilles, puis violet, bleu, s’élève dans le ciel comme une montgolfière et explose. Une dizaine de petits boulzoreilles viennent de naître. Quand l’arbre reprend sa forme de cèdre les boulzoreilles plus nombreux se tiennent en guirlande, certains clignotent même : c’est bientôt Noël. Le texte est long dans cette histoire étrange, rêverie fantastique, voyage dans l’imaginaire de l’enfant au fil des saisons, aux douces illustrations à l’aquarelle. Malgré sa fantaisie, le récit laisse perplexe, comme inachevé ou incomplet, et les couleurs manquent un peu de vivacité.
Les Boulzoreilles
ADAM Olivier, DUMAIT Euriel