Les Carnets retrouvés de don Juan : de l’art véritable de la passion, et du danger des amours aventureuses

Séducteur et libertin, dans l’Espagne du XVIIIe siècle où l’Inquisition recherche et torture les hérétiques, Don Juan raconte son histoire. Abandonné à sa naissance, élevé dans un couvent, devenu espion et voleur, il est accueilli dans la maison du riche et puissant marquis de la Mota qui l’anoblit et l’initie à l’art du libertinage. Réputé comme le plus grand séducteur de toute l’Espagne, craint par les pères et les maris, il est sommé par le roi de se marier. Mais voilà qu’une femme embrase son coeur.  Douglas Carlton Abrams utilise librement le mythe de Don Juan, à travers de supposés carnets. Son premier roman conte, agréablement, dans une écriture parfois fleurie, une sorte de feuilleton où amour, luxure (avec une scène très suggestive), masque, cape et épée animent la vie trépidante d’un séducteur en quête perpétuelle du grand amour.