Les Chaises vides : ne plus jamais enseigner

Victor achève sa formation d’enseignant par un stage au collège « truc » répertorié en zone violence. Il n’était déjà pas bien convaincu de sa vocation, mais, là, les élèves dépassent tout ce qu’il pouvait imaginer. En juin, il est muté en grande périphérie dans un autre établissement déshérité où il passera cinq longues années avant de pouvoir quitter l’Éducation nationale.

Cette brève expérience nourrit un témoignage sans concession sur le collège actuel. Le constat désespérant de l’illettrisme est bien connu, les travers de l’IUFM aussi, qui donnent l’occasion de pages savoureuses. Par contre le narrateur, qui ne laisse aucune chance à ses élèves qu’il classe selon le degré de leur débilité, dérange par son cynisme. Une vision trop partisane.