Les charmants travers de nos semblables

McCALL SMITH Alexander

Isabel Dalhousie est connue Ă  Édimbourg pour ses talents de dĂ©tective amateur. Elle dirige une revue philosophique et aide sa niĂšce Ă  tenir un magasin. Une connaissance vient lui demander d’enquĂȘter discrĂštement sur le passĂ© de trois candidats au poste de directeur d’une Ă©cole privĂ©e. Ce qu’elle fait, tout en poursuivant sa vie tranquille avec son compagnon, un musicien plus jeune qu’elle, et leur petit garçon, Charlie. Elle dĂ©couvre alors que les plus suspects ne sont pas ceux qui en ont l’air, et que c’est «l a poule qui chante qui a pondu l’oeuf » 

 

Alexander McCall Smith poursuit sa sĂ©rie dans la mĂȘme veine (cf. La douce tranquillitĂ© des samedis, NB dĂ©cembre 2009). Les valeurs morales de toujours tiennent le haut du pavĂ© : honnĂȘtetĂ©, gĂ©nĂ©rositĂ©, bontĂ©, altruisme, et amour vrai par-dessus tout. Le style et le propos sont dĂ©suets et gentillets, l’ensemble manque d’épaisseur et d’originalitĂ©, mais se lit facilement. Bien qu’il y ait une petite enquĂȘte, on ne peut parler de suspense ; la vie et les sentiments de l’hĂ©roĂŻne sont largement aussi importants. L’Écosse apparaĂźt sous son meilleur jour, provinciale et accueillante.