GrĂące Ă un contact bien placĂ©, le journaliste Lewis Guggenheim fait visiter, « en vrai pro », des scĂšnes de crimes rĂ©cents Ă des amateurs de sensations fortes. En parallĂšle, un inspecteur ripou, « Jopo », travaille en sous-main pour un politicien vĂ©reux : trafic de drogue, incendies criminels de squats⊠Au cours dâune de ses visites, Lewis sâaperçoit que lâenquĂȘte sur la mort violente dâune prostituĂ©e a Ă©tĂ© bĂąclĂ©e, des indices nĂ©gligĂ©s. Volontairement ? « Jopo » serait-il impliquĂ© ? Un scoop se profileâŠÂ AprĂšs Les chiens du Paradis (NB janvier 2011), JĂ©rĂŽme Fansten nous entraĂźne dans un roman Ă la construction compliquĂ©e : typographies diverses, surnoms, onomatopĂ©es, argot des quartiers, dialogues interminables, acronymes multiples ne contribuent pas Ă Ă©claircir le rĂ©cit. Coups, meurtres, scĂšnes de sexe, arrestations musclĂ©es ponctuent cette sombre histoire Ă©clairĂ©e trop rarement par un rayon de tendresse. Ă travers le quotidien dans le « 93 » et les pratiques mafieuses, câest un regard sans indulgence sur la politique sĂ©curitaire de lâĂtat, sur la police actuelle, sur la rĂ©habilitation urbaine, sur le rĂŽle des mĂ©dias, etc. Un « polar » social sans vĂ©ritable suspense, difficile Ă suivre.
Les chiens du purgatoire
FANSTEN JĂ©rĂŽme