Turquie, Ankara, 1935. Au Chat noir, Bernard boit un verre avec une entraîneuse. Celle-ci lui demande de l’emmener avec lui à Stamboul ; Nouchi rêve d’autres horizons, et surtout d’argent qui coulerait à flots, car « c’est trop bête d’être pauvre ».
À Stamboul, Jonsac l’introduit dans son cercle de connaissances. Nouchi fait sensation auprès de ses amis, amateurs de haschich et de poésie, accros aux palabres et à la vie de bohème. Mais elle a « horreur des hommes », comme elle le dit elle-même..
On redécouvre sans fin les romans de Simenon, maître incontesté des portraits décalés et des situation quelques peu cabossées. L’adaptation de Jean-Luc Fromental de ce« roman dur » de Simenon est parfaite. L’entre-deux-guerres et une Turquie interlope ne servent pas seulement de trame de fonds à ue intrigue amoureuse bancale, mais sont parties prenantes d’une histoire captivante.
(MT)