En compagnie de Jean Simon, lors des obsèques du général De Gaulle, Pierre Messmer évoque ses vieux souvenirs. À l’annonce de l’armistice, ils avaient décidé de fuir. En moto, puis en stop, ils rallient Marseille où ils lisent l’appel du 18 juin dans Le Provençal. Là, ils embarquent sur un navire italien et participent à son détournement vers Gibraltar. Arrivant à Londres, ils se mettent au service des Forces Françaises Libres, en cours de constitution. On retrouve ensuite Messmer à la bataille de Libreville. Puis, affecté en Palestine, il y reçoit la médaille des Compagnons de la Libération avant de rejoindre Bir Hakeim. Faisant clairement le panégyrique de son héros, l’ouvrage s’attache aux faits militaires qui lui ont valu cette médaille. Averti par une notule préliminaire, le lecteur s’efforcera de ne pas s’attacher aux libertés prises avec les faits historiques, puisqu’il s’agit, somme toute, de focaliser le récit sur les hauts faits de l’intéressé. Fort heureusement, une notice finale de 8 pages permet de relier ceux-ci à leur contexte. Un dessin classique quoiqu’un peu caricatural donne une certaine vie à l’ensemble. (P.P. et H.T.)
Les compagnons de la Libération : Pierre Messmer
VALENTI Catherine, TARRAL Philippe