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En introduction au récit, le scénariste répertorie ceux qu’il considère, dans l’histoire de l’humanité, comme faisant partie de la grande famille des cons : les violents, les envahisseurs, les combattants, les horribles.
Les descendants d’Al Crapone, le parrain des années vingt à Chicago, vivent à Paris en famille. Ils sont trois, dont la somme des QI ne dépasse pas celui de l’homo sapiens moyen, malfrats au petit pied imaginant des coups tordus qui, naturellement, virent toujours à la catastrophe. Ainsi, organisent-ils un hold-up pour s’approprier le magot composé des pièces jaunes collectées par Madame la Présidente… La suite n’est pas difficile à imaginer. D’autres opérations du même acabit s’enchaînent dans une similaire médiocrité.
Lautner, le père du film “Les Tontons flingueurs”, ridiculise sous sa verve langagière et ses gags outranciers ces cons encore plus nuls et plus débiles que les Dalton. Le dessin de qualité ne compense pas le manque d’intérêt suscité par l’imbécillité des héros qui peinent à faire sourire le lecteur.