Yu’er habite avec son grand-père dans le vieux Pékin. Infirme, elle marche difficilement avec une canne, et se déplace plus souvent sur le dos de son pépé. Dans la première histoire, elle rêve de devenir nageuse. Son grand-père lui bricole une sangle pour qu’elle puisse s’entraîner, accrochée à une branche d’arbre. Dans la deuxième histoire, elle est défendue d’une bande de voyous par un garçon rondouillard, qui l’emmène dans son repaire. Dans la troisième, son pépé lui raconte comment il a fait connaissance de sa grand-mère. La dernière fait intervenir un peintre frustré par le manque de reconnaissance. Un lien très tendre unit le grand-père et la petite fille. D’ailleurs, la tendresse et la bienveillance baignent ces aventures qui flirtent, par moment, avec le fantastique ou l’imaginaire. Handicap, vieillesse, obésité ou un talent médiocre n’apparaissent pas comme des obstacles au bonheur dans ces délicieuses tranches de vie, tout en délicatesse ; un coeur ouvert semble être tout ce qui est nécessaire ! Réjouissantes, ces histoires sont illuminées par des aquarelles douces et expressives, qui amènent une touche d’humour dans la représentation des personnages. 9-10 ans. (M.D.)
Les contes de la ruelle
NIE JUN