Azhar vit comme un handicap d’être un enfant « de couleur ». D’ailleurs le noir, ce n’est même pas une couleur ! Difficultés scolaires, tendance à se prendre pour une victime, Azhar semble parti sur de mauvais rails. Mais la perspicacité et la gentillesse du père de Nabila, sa meilleure amie, et les qualités pédagogiques de sa nouvelle maîtresse aident Azhar à reprendre confiance en lui.
C’est probablement parce que son père est resté vivre aux Comores que l’enfant a du mal à assumer son identité dans une ville comme Marseille, pourtant très métissée. Son récit accroche peu au départ mais les événements et l’attitude des personnages qui entourent Azhar créent une dynamique généreuse qui rend le roman très attachant.