Les coqs (Double masque ; 5)

1804. Le premier Consul bientôt empereur des Français ? Pour les comploteurs royalistes, une raison de plus d’abattre l’usurpateur. Pour Bonaparte, une raison d’accepter de rencontrer secrètement La Fourmi, presque son sosie – n’eût été son oeil droit tout blanc, un chef – portant beau – de truands parisiens. L’ancien camarade d’études à l’école militaire de Brienne souhaite récupérer l’autre exemplaire du masque qu’une femme mystérieuse remit alors aux deux collégiens. Bonaparte charge François, dit La Torpille, un beau garçon à demi voyou qu’il estime, de veiller lors du rendez-vous…

Après le tome 4 (Les deux sauterelles, NB janvier 2009), le fil conducteur renoue avec le titre de la série, celui du masque. Sans avancer beaucoup dans cette direction toutefois, car les démêlés de la Torpille pour retrouver L’écureuil, celle qu’il aime, et les bavardages préparatifs au couronnement retardent – sans ennuyer – l’action principale. À se demander si le scénariste ne voudrait pas prouver son érudition ! Le dessinateur, lui, prouve la qualité de sa documentation par l’excellence de ses décors et de ses costumes d’époque.