Pour ce deuxième roman, Tom McCarthy choisit Prague pendant l’hiver 1992/1993. Le milieu est interlope, les personnages déjantés, les réfugiés sont parfois politiques. Ces hommes et ces femmes qui se croisent dans des cafés, des ateliers, des soirées ont un lien ténu avec une icône très particulière volée en Bulgarie. Fidèle à son ton décalé (Et ce sont les chats qui tombèrent, NB janvier 2008), l’auteur imagine une intrigue secondaire qui ne suffit pas à éveiller l’intérêt émoussé dès les premières pages par des situations confuses, un foisonnement de noms, des monologues intérieurs ennuyeux. La construction et l’écriture très particulières rendent la lecture fastidieuse.
C.L.