Les déchaînés

Martinique, 1872. Thibault, sa petite soeur Laure et Amélia chassent les crapauds-buffles, lisent des livres défendus, font mille tours dans la plantation de monsieur de La Bauderie, père de Thibault et Laure. De son côté, Gomes, intendant envieux, les surveille et tout particulièrement Amélia, la fille de Man Artémise, la très jolie cuisinière du maître. Ils grandissent dans une nature exubérante et jouissent d’une grande liberté au contraire des employés noirs traités comme des esclaves. Tandis que Thibault découvre la beauté d’Amélia et qu’elle-même rêve de l’épouser, le monde s’assombrit autour d’eux.  En cette fin du XIXème siècle, l’abolition de l’esclavage semble récente et si les enfants blancs et noirs « jouent » ensemble, les adultes ne se mêlent pas. Cette jolie histoire d’amour entre deux adolescents tourne au drame. La peinture de la forêt vierge grandiose et chamarée sait prendre des couleurs sombres et inquiétantes pour coller au récit et à la mise en scène. (A.D. et A.R.)