Parcourant Athènes, Alix et Numa évoquent la mission de Marcus Atilius, tué en revenant de Delphes. Ses assaillants avaient gravé sur sa poitrine le chiffre « 300 », ce qui semblait évoquer les 300 Spartiates de la bataille des Thermopyles. Plus tard, un messager apporte une lettre de Marcus qui savait qu’on allait lui voler les recueils d’oracles. Voilà donc Alix prêt à partir pour Delphes, en compagnie d’Héraklion. Ils y rencontrent la Pythie et voient le trésor des Spartiates. Mais la route du retour n’est pas sûre. Vont-ils pouvoir surmonter les trahisons et récupérer les livres sibyllins ? Posé et un peu didactique, le récit comporte juste assez de rebondissements pour éviter la platitude. Fidèle à ses anciens modèles, le dessin montre un Alix mûri, père de famille et chargé d’honneurs, mais ayant gardé sa vivacité, son menton volontaire et son goût des combats furieux et animés, dont il sort invariablement victorieux. Les regards s’affrontent, les lances entrent en action. On s’y croirait. L’image offre aussi de méticuleuses reconstitutions de monuments célèbres et de scènes typiques de l’antiquité. (P.P. et H.T.)
Les démons de Sparte (Alix Senator ; 4)
MANGIN Valérie, DÉMAREZ Thierry